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Interview de Nathalie Meer

Pouvez-vous m'expliciter le principe de la méthode Meer?

La Méthode Meer® est une méthode qui bannit, les régimes alimentaires et plus largement tous types de contrôle alimentaires (substituts alimentaires, équilibre nutritionnel, calcul de points/ et ou pesage alimentaires, compléments alimentaires, etc.)

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C’est une méthode qui fait appel aux dernières recherches en matière de neurosciences et de transmission cellulaires (l’épigénétique). Elle agit sur les causes profondes de la prise de poids pour l’enrayer durablement. Elle permet de comprendre et d’agir sur les comportements qui poussent à manger et/ou à stocker. L’idée est d’arrêter de détourner la fonction première de la nourriture (nous nourrir pour nous donner l’énergie de vivre) vers un besoin de s’apporter du plaisir et de se réconforter (adoucir et se protéger de la vie vécue comme un combat). La Méthode Meer®, est exercée par des coachs neuro-comportementalistes en nutrition® dont l’objectif est d’accompagner les personnes à mincir durablement sans de régime, sans substituts, ni médicaments. Les coachs ne sont pas des psychologues, ils agissent aujourd’hui pour changer le futur et ne cherchent pas à dénouer les traumatismes passés.

Comment êtes-vous arrivée à cette conclusion?

La conclusion que la solution commence dans la tête et pas dans l’assiette . Cela a été un long cheminement et des prises de conscience successives qui m’ont amené à comprendre plusieurs choses. Le point de départ est certainement ma propre prise de poids, mes échecs successifs face aux régimes alimentaires et à toutes mes stratégies de réduction caloriques. J’ai voulu comprendre pourquoi. Pourquoi, malgré ma volonté, je ne réussissais pas cette fameuse phase de stabilisation. Pourquoi nous ne sommes pas tous égaux face à la nourriture. Pourquoi certaines personnes mangent beaucoup et sont en sous poids et pour d’autres c’est l’inverse. Les études le prouvent, contrairement à ce qui est largement répandu, certaines personnes obèses ingèrent moins de nourriture que le seuil moyen de la population. Il ne s’agit donc pas qu’une histoire de nourriture !
Et c’est Albert Einstein qui m’a soufflé la voie, il disait  : « on ne pas résoudre un problème à l’endroit où il s’est déclaré ».  C’est à ce moment-là,  que j’ai effectivement compris que le surpoids et le besoin de se nourrir d’aliments gras et sucrés, n’étaient que les conséquences de causes situées ailleurs que dans la simple attirance des aliments par gourmandise. C’est comme cela, que j’ai observé qu’il y avait un lien entre mes émotions et mon envie irrépressible de manger. Il n’y avait jamais de hasard. Systématiquement, chaque événement de ma vie (contrariété, peine, mais aussi joie) m’amenait immanquablement vers une envie de manger. La nourriture joue un rôle de régulateur des émotions et le surpoids agit comme un rempart contre la vie difficile. Une fois ces premières conclusions tirées, je n’ai eu de cesse ensuite que de comprendre comment agir sur la cause pour en changer la conséquence durablement. Je ne suis pas de formation scientifique, mais je suis issue d’une famille d’inventeurs et de chercheurs. Mon grand-père a, entre autres, inventé le verre securit, et lui aussi, était en quelque sorte dans la nourriture, puisqu’il y a également inventé le carburant à base de betterave, pour remplacer l’essence pendant la guerre. Mon père, ingénieur-chimiste dirigé une équipe de chercheurs dans l’agroalimentaire, c’est lui, qui a créé les plats préparés vendus sous vide. La nourriture est sûrement le lien, mais ce qui m’a toujours passionnée, c’est le comportement humain. Je me suis intéressée très tôt à la neurologie, parce que pour moi, tout part de là. J’ai naturellement basculé sur l’étude du corps humain, et de là, sur fonctionnement cellulaire, les transmissions génétiques et épigénétiques et la médecine quantique. Et puis, j’ai aussi découvert le développement personnel, les techniques de management, le coaching, les thérapies cognitives et comportementales. J’ai lu et analysé des centaines publications sur ces sujets. Et c’est comme cela que j’ai pu mettre au point cette méthode.

Pourquoi le cerveau est aussi important lorsqu’on veut perdre du poids?

Nos comportements des plus archaïques aux plus sophistiqués ont un passage obligé : le cerveau. Pas de cerveau, pas d’action, pas de vie. L’acte de manger est le résultat de plusieurs phénomènes concomitants, certains sont physiologiques, et d’autres sont psychologiques, mais c’est, l’hypothalamus, une toute petite partie située dans notre cerveau, qui est le chef d’orchestre de la prise alimentaire et plus largement de tous nos équilibres physiologiques. C’est le dérèglement de celui-ci qui entraîne la prise de poids et le besoin de s’alimenter au-delà de notre faim. Le phénomène de l’addiction est également situé dans le cerveau.

Quelles sont les choses qui nous font grossir et pourquoi?

Plusieurs choses nous font grossir. Tout d’abord , il est important de comprendre que ce ne sont pas forcément les aliments gras et sucrés qui font prendre du poids . Ce sont tous les aliments, quels qu’ils soient, lorsqu’ils sont ingérés en dehors de nos besoins nutritionnels originels. Ce sont notamment, ici, toutes les informations nutritionnelles erronées qui nous font croire qu’il faut manger même si l’on a pas faim, ou qui nous devons manger « équilibré », ou faire de la substitution pour leurrer l’estomac, ou encore, qu’il faut manger léger le soir et en plus grande quantité le matin, etc. Ce sont toutes ces comportements qui dérèglent le système de régulation interne de la fonction de la nutrition et la prise de poids est inéluctable.

Mais la cause principale de la prise de poids, ce qui fait grossier « au départ », c’est le rôle de compensation que va jouer la nourriture. Elle agit comme un antidépresseur et un antidouleur instantané. Même si après on le regrette, le temps de l’ingestion, le stress se calme. Elle permet de supporter les événements difficiles de la vie. Exactement de la même façon que ces certaines personnes vont fumer, boire ou se droguer. L’ingestion alimentaire ne règle pas le problème, mais c’est la solution gagnante qu’à trouver le cerveau pour nous permettre de nous sentir rassurer et protéger. La nourriture apporte de l’énergie, du plaisir, et du réconfort, le cerveau va détourner cette fonction première pour calmer les souffrances psychologiques conscientes ou pas. Ce qui nous fait grossir, c’est la perception que nous avons de notre environnement. Et cette perception vient moins des événements que nous vivons ici et maintenant, que ceux qui nous sont transmis par phénomène épigénétique. Et le surpoids permet d’isoler, de mettre un rempart, une armure, car les personnes en surpoids sont hypersensibles et pour certaines, elles sont intolérantes émotionnellement.

Comment peut-on lutter contre elles?

On peut tout à fait changer et de façon durable ces comportements qui nous poussent à manger de façon irrépressible. Mais il ne s’agit pas de « lutter contre », car la lutte est justement ce que le corps combat ! L’idée est plutôt d’arrêter de répéter des schémas qui ne fonctionnement pas, tant dans les comportements liés à la nourriture (cesser de lutter contre la nourriture), que dans ceux qui se perpétuent de génération en génération et d’apprendre à vivre avec assertivité. C’est aussi, se réconcilier avec son soi, son corps et la nourriture.

Comment peut-on contrôler les "excès" à cause du stress?

La meilleure façon d’arriver à contrôler les excès dus au stress est de comprendre le rôle du stress. De cesser de confondre « crainte » et « peur ». La crainte est une anticipation de ce qui pourrait arriver. Elle ne doit pas être vécue comme une peur, qui elle oblige à apporter une réponse réactive souvent violente et non adaptée. La meilleure façon de ne plus avoir de stress, c’est de changer radicalement sa façon de percevoir les événements de notre vie et de n’utiliser le stress qu’en cas de danger réel de mort. Et c’est ce que la Méthode Meer® permet de faire, en agissant, notamment, sur le décodage des transmissions épigénétiques.
L’épigénétique, cela veut dire la science au-dessus des gènes. L’épigénétique c’est la science qui va étudier comment les événements traumatiques d’une génération vont être transmis par le biais de la reproduction à une autre génération. Les épigénéticiens ont pu observer que les stress importants inscrivent leur marque directement sur les gènes et vont par le biais de la reproduction être transmis aux descendants. L’objectif de ces transmissions est de permettre à la génération suivante d’avoir la connaissance instinctive de ce qui a été appris dans les générations précédentes afin d’éviter que cela ne se reproduise. C’est exactement comme une transmission de savoir-faire d’une génération à une autre à travers les gènes, pour que les événements traumatiques ne se reproduisent pas. Par exemple, pour la famine, il peut y avoir eu des transmissions sur « la peur de manquer de nourriture ». On observe dans les comportements des personnes qui développent des comportements obsessionnels en lien avec la nourriture, comme manger par anticipation, se sentir obligé de finir son assiette, remplir les placards et le réfrigérateur de nourriture, ou en stratégie d’adaptation stocker sur soi… comme les animaux à l’approche de l’hiver.

Existe-t-il des aliments "amis" en période de stress?

Oui, vous l’avez compris, essentiellement les aliments qui permettent de tenir face au combat : les aliments gras et sucrés, car ils apportent énergie et réconfort. Le cerveau raffole plus particulièrement du chocolat, car il agit conjointement sur trois neurotransmetteurs : la noradrénaline, la sérotonine et la dopamine et permet ainsi de calmer l’anxiété, l’irritabilité et la régulation de l’humeur et des émotions.

En combien de temps peut-on voir les premiers résultats?

La perte de poids se fait au rythme de la personne, cela peut être très rapide comme beaucoup plus lent. Mais l’essentiel à comprendre, c’est que c’est durable.
La perte de poids violente et rapide, comme celle que l’on peut observer lors d’un régime alimentaire, est vouée à l’échec. Car le surpoids est une stratégie d’adaptation et de compensation, et d’enlever les « protections » trop rapidement entrainent une insécurité neuronale qui pousse à reprendre rapidement le poids perdu et en a reprendre plus. Les études le prouvent : dans 95% des cas, les personnes ayant fait un régime alimentaire reprennent du poids et dans 80% des cas, elles en reprennent plus.

Quel est le profil de vos patients?

La Méthode Meer® s'adresse aux hommes et femmes en surpoids, aux jeunes femmes en âge de procréer qui ont peur de prendre du poids, à celles qui n’arrivent pas à perdre leur poids après l’accouchement ou qui continuent d’en prendre, aux femmes en pré-ménopause ou ménopausées, aux sportifs qui souhaitent mieux s’alimenter ou qui ont pris du poids après l’arrêt du sport. Mais aussi à toute personne qui souhaite comprendre ses comportements alimentaires, qui souhaite cesser de contrôler la nourriture, qui souhaite perdre 2, 5, 15 ou 30 kg, voire plus, durablement. Et plus généralement les coachs neuro-comportementalistes en nutrition® agrées Méthode Meer® sont avant tout des coachs comportementalistes qui s'adressent à toutes celles et ceux qui veulent comprendre pour changer ou améliorer leur vie. Il a en effet, une spécialisation dans le domaine du rééquilibrage alimentaire, mais ce qui fait le succès de la Méthode Meer ®  c’est l’exclusivité du son savoir-faire sur les Comportements Neuro-Inconscients, et ceux-ci s’adressent à tout le monde.
Le réseau des coachs agrées Méthode Meer® est présent dans toute la France, il est aussi possible de faire des suivis par Skype, visioconférence ou par téléphone.
Il est également possible d’être formé au métier de coach neuro-comportementaliste en nutrition® en intégrant le réseau de partenaires.

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