Pourquoi la solution commence dans la tête et pas dans l’assiette ?
Si la façon de se nourrir est au centre du débat, comment explique-t-on que certaines personnes mangent beaucoup et ne grossissent pas, voire, sont même en sous poids ; et que d’autres, mangent très peu et sont en surpoids ? Comment se fait-il qu’il y a de plus en plus de régimes, mais qu’une personne, sur deux, de plus de 30 ans est en surpoids* ? Etc.
Le surpoids, comme les allergies, ou les maladies ne sont que des indicateurs, des conséquences, pour les enrayer, il faut agir sur la cause. La cause principale résulte des stress inconscients et qui sont notamment dus aux transmissions épigénétiques.
Le surpoids est un symptôme et agir sur la façon de se nourrir ne gère pas le problème du surpoids, il l’aggrave** !
« Dis, plutôt, à ton cerveau que la guerre est finie ! »
Le surpoids correspond à un besoin de protection contre un monde que le cerveau juge hostile. Il est la réponse gagnante pour répondre aux stimuli menaçants. Même si l’humain est doté d’un « super cerveau », il ne faut pas en oublier pour autant que, celui-ci est subordonné à un cerveau bien plus ancien. Celui-ci - que nous partageons avec les animaux - gère prioritairement la survie. Il est doté d’une faculté de fulgurance pour répondre aux ressentis et aux situations jugés par lui, comme dangereuses.
La science de l’épigénétique a mis en exergue les stress importants inscrivent leur marque directement sur les gènes et vont par le biais de la reproduction être transmis aux descendants. C’est ce que l’on appelle : l’épigénétique. La science au dessus des gènes. L’objectif poursuivi par ce procédé est de transmettre les événements traumatiques afin d’éviter qu’ils ne se reproduisent. Tout individu a ainsi dans sa mémoire inconsciente des vécus de situations émotionnellement fortes venus de ses ascendants.
L’épigénétique modifie la perception de la vie.
L’individu vit à travers une représentation de la réalité plus ou moins anxiogène et ses réactions sont moins conditionnées par la réalité que par ce que sa mémoire inconsciente lui renvoie. C’est elle qui est à l’origine du déclenchement de nos comportements réactifs excessifs et irrationnels. La compulsion alimentaire, par exemple, est un de ces comportements automatiques issus de cette partie du cerveau. Certaines mémoires de stress peuvent remonter jusqu’à plusieurs générations, la nourriture va dans le contexte des transmissions épigénétiques, jouer plusieurs rôles et engendrer des comportements obsessionnels incontrôlables :
- Du fait des famines, par exemple, la peur de manquer a pu être transmise de manière épigénétique. Certaines personnes vont développer un comportement anxiogène face à la nourriture (obsession, sur stockage de nourriture dans les placards et dans le corps, obligation de manger ou ne pas ne pouvoir s’arrêter, manger par anticipation, etc.). Tout se passe comme si la personne vivait encore à l’époque où la nourriture était une denrée rare. Elle est tout à fait consciente de ses comportements excessifs face à la nourriture, mais dans les faits, elle ne peut agir dessus. C’est-à-dire que les mémoires de famines viennent perturber le déroulement normal et inné de la fonction de la nutrition, et ce, afin que jamais la nourriture ne manque. C’est ce rôle précisément, que joue la transmission épigénétique, qui par ajout de modifications chimiques au niveau des gènes, va venir modifier les comportements innés. Ces comportements automatiques d’anticipation des souffrances sont valables pour toutes les situations qui engendrent des comportements irrationnels et irrépressibles. Et fort heureusement ils sont réversibles, car les transmissions épigénétiques peuvent être modifiées et changées.
- Mais ce n’est pas tout, la fonction première de la nourriture est d’apporter de l’énergie, grâce aux calories contenues dans les aliments ; du plaisir, car manger, c’est vital, cela doit donc être plaisant ; et de l’apaisement par le plaisir qu’elle procure. Lorsque la vie est difficile, qu’elle est vécue comme un combat de façon consciente ou pas, le cerveau, par souci de protection, peut décider de détourner la fonction de la nutrition pour exercer ses vertus calmantes et réconfortantes. Elle sera utilisée comme palliatif pour tout (fatigue, ennui, énervement, jugement sur soi, etc.). Se nourrir ne sert plus à manger pour se maintenir en bonne santé, mais la nourriture va agir comme un antidépresseur et un antidouleur. Elle va dans ce cas agir sur les mêmes circuits neuronaux que la drogue, ou l’alcool, ou la cigarette, elle isole la personne de ses ressentis de souffrances. Le chocolat notamment, est connu pour ses vertus semblables aux alcaloïdes ; et comme toute drogue, l’accoutumance en fait consommer plus. Ce sont des comportements réactifs, impulsifs, qui n’ont rien à voir avec le manque de volonté.
Le fondement de la science épigénétique
Elle montre que c’est l’environnement cellulaire et par extension la perception de vécu qui va induire un comportement réactif de besoin de sentir protéger. Le terme d’environnement en matière d’épigénétique doit être pris dans son sens le plus large. Il ne s’agit pas seulement de l’écologie (les conditions d’existences) dans lequel une personne vit, mais il s’agit également, et c’est fondamental, de la perception qu’à un individu du monde dans lequel il vit. Pour sortir de la problématique du surpoids, il est bien sûr, primordial d’agir sur les stress :
- en apportant aux cellules tous les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement, notamment en réapprenant à manger selon nos instincts ;
- en faisant du sport pour oxygéner le cerveau et permettre une meilleure élimination des toxines ;
- en pratiquant des techniques de relaxation, de méditations et autres thérapies.
Mais il est surtout indispensable d’agir sur les stress inconscients, ceux qui sont transmis par héritage épigénétique, car s’ils ne sont pas conscientisés et modifiés dans l’expérience, les réactions de protection ne cesseront pas ou resurgiront tôt ou tard.
Tant que l’individu continuera à vivre une vie par « délégation épigénétique », il ne sera pas libre de ses actes et le surpoids ne sera géré que superficiellement.
Ce sont les stress inconscients physiologiques et psychologiques qui sont en cause. Les Comportements Neuro-Inconscients® transmis par héritage épigénétique sont à l’origine de tous les agissements visant à se protéger ou à se rassurer. Les Coachs Neuro-comportementalistes en nutrition® agrées Méthode Meer® sont formés pour gérer tous les types d’addiction et de compulsions et apportent des solutions concrètes pour se libérer des transmissions comportementales obsolètes. Le surpoids n’est pas le fait du hasard, ce n’est pas non plus, une fatalité, il a une raison d’être et le comprendre permet d’en sortir durablement. La façon de se nourrir en dit long sur la façon dont la vie est perçue et inversement. Réapprendre à manger selon nos instincts est le point de départ pour sortir du surpoids durablement, voire, définitivement.
La Méthode Meer® est comme son nom l’indique une méthode qui va permettre d’apprendre à se libérer des enfermements comportementaux et à vivre libre ! De lâcher le contrôle et les obsessions liées à de la nourriture.
Les Coachs Neuro-comportementalistes en nutrition® agrées Méthode Meer®, sont formés pour accompagner à comprendre et à agir sur tous les comportements aliénants qui vous poussent à manger ou à stocker dont ceux transmis par héritage épigénétique.
C’est aussi apprendre à se libérer des comportements automatiques d’évitement de souffrance, ceux qui empêchent de vivre en harmonie avec soi et les autres.
La Méthode Meer® permet de retrouver le vrai « goût » de la vie et de se réconcilier avec la nourriture, la balance et son apparence !
Même si dans la pratique les causes sont multiples, que nous travaillons en séance, il en existe une qui aide prioritairement les personnes à sortir de leur surpoids, c’est le travail sur les transmissions épigénétiques. La science épigénétique n’est pas récente, cette expression a été créée par Conrad Waddington en 1942. Dans sa définition actuelle, l’épigénétique désigne l’études des influences de l’environnement cellulaires ou physiologique sur l’expression des gènes.
* Etude Inserm
** Etude ANSES